Ce qu’elles en disent

Les participantes à mes ateliers vous racontent

Tout a commencé avec elles…

Toutes ces femmes qui viennent et se posent dans cet endroit magique me renvoient cette sensation de bulle, d’exception du lieu et de ce que nous y faisons. Les hommes aussi cela dit. Mais dans la vie des femmes, il y a cette injonction de perfection, de vie multiple, d’obligation d’assurer sur tous les fronts. Il faut se dépasser sans cesse et même quand ça concerne le bien être et le loisir, ça devient un programme ! L’une d’elles m’a dit récemment, même quand je pars jeûner, je suis dans le meilleur à faire pour être parfaite.
Alors ici, dans cette Réserve Naturelle, elles se récupèrent, redécouvrent le temps à rien, la peur d’un soi profond, et le désir immense de le rencontrer.

On écrit oui, mais pas surtout on vit sa créativité dans un au delà de soi. Alors sur leur demande, je leur laisse la parole pour vous dire ce qu’elles ont vécu durant ces ateliers.

« Une semaine à la ferme Taino, c’est une parenthèse hors du temps. Un cadre idéal propice à la déconnexion, au sein d’un groupe de femmes qui ne connaissaient pas mais que tout prédestinait à se rencontrer ! Les journées sont rythmées par l’essentiel : le retour à soi. Se reconnecter à ce qui fait du bien, les marches autour du lac, dans les bois, l’écriture, la méditation, les discussions sans fard, les repas où l’on prend le temps, les rires. Des liens forts se tissent au-delà des mots. On en oublie nos smartphones, si ce n’est pour prendre des photos et garder la trace de ces moments enchanteurs ! »           Béatrice P

Ecouter sa voix intérieure, l’entendre, la faire vibrer pour redécouvrir sa voie .
Durant les stages de Frédérique Deghelt, j’ai retrouvé un souffle, l’envie de raconter, de délivrer une histoire qui sommeille en moi depuis des années. Cela, et plus encore.
L’authenticité et la délicatesse de Frédérique sont telles que je me suis autorisée à lâcher mon quotidien pour m’écouter, me faire du bien, quelques fois dans la frustration de la page blanche.  Durant ces instants hors du temps, nous avons échangé, nous sommes promenés dans un lieu féérique, avons voyagé dans les contrées culinaires de la cuisinière Héloïse. Et évidemment, nous avons partagé nos lignes pour n’en retenir que l’essentiel.  Plus qu’une expérience intellectuelle, Frédérique nous invite à nous reconnecter à ce qui nous constitue pour le sublimer par l’écriture. Quel cadeau…                          Véronique D

Depuis que nous nous sommes quittées au stage, je pense à t’écrire ce mail. Et je repousse envahie par un beau sentiment d’illégitimité, et par la peur d’être lue. J’ai peur et j’ai envie. Donc j’y vais ! Si je ne devais retenir qu’une chose de notre semaine ce serait ce nouveau précepte qui me guide à présent. Je te revois, le premier samedi, dans la salle. Ces mots m’ont marquée, ils résumaient tellement bien mon état. J’étais pétrifiée et super excitée. Mais surtout pétrifiée !!!!

Grace à ton intelligence, ta bienveillance, tes intuitions, tes sensations, tu as créé l’environnement idéal à mon éclosion dans le monde de l’écriture. Je ne me sentais pas légitime, c’est encore beaucoup le cas. Mais j’ai tellement kiffé ! Je me sentais alignée, à ma place. Enfin bien. Je n’exagère pas tu sais, ça m’a vraiment fait ça. C’est plus difficile maintenant, revenue au présent, de garder une place pour l’écriture, de prendre ce temps, de vaincre la peur. Mais maintenant je sais que cela existe, je l’ai touché du doigt, plus de retour en arrière possible, et tant mieux ! Alors merci, mille mercis d’avoir rendu cette semaine possible, de nous avoir offert cette parenthèse, d’avoir permis nos rencontres. Merci du fond du cœur.           Keti E

J’ai découvert l’atelier en résidence à la ferme Taïno, dans les Landes et la force vive d’une nature à perte de vue. Dans ce nid fait de campagnes et de forêts, d’arbres magnifiques et de lacs aux eaux miroitantes, dans cette réserve naturelle des grues cendrées, Frédérique nous offre le cadeau d’une reconnexion à soi.
Commencer la journée par la marche, entre ciel et terre, à la recherche des champignons ou au plus près de l’eau dans un jeu de lumière toujours changeant. Puis écrire sur une table de pierre qui jouxte un ancien puit ou sous le couvert d’un feuillage d’arbre immense qui tombe jusqu’au sol, véritable baie vitrée verdoyante ou bien au chaud d’un coussin près de la cheminée. Dehors ou dedans, là où le texte nous appelle. Et puis échanger, se lire, écouter les autres. Échanger encore et partager le délectable et l’exquis des repas. Nous sommes quatre et au fil de la semaine nous découvrons le projet les unes des autres. Il y a le temps et l’espace d’épanouir et de parcourir. C’est un souffle, une respiration de chaque instant, une bulle pour reprendre pied, se nourrir de soi et des autres, de tout ce qui se dit, de ce qui s’écrit, des silences aussi. Comme une bouffée d’oxygène pure avant de reprendre le fil de notre quotidien. Je suis riche de reconnaissance et je fais un pas de plus sur mon chemin.        Marion P

Je garde un souvenir ému de cette expérience et du quatuor improbable formé par la magie et le hasard des inscriptions. J’espère et suis certaine que chaque groupe, sous ta houlette et par la magie du lieu, construit et trouve son propre rythme et ses modes de relation. Rien n’a plus été pareil ensuite. Quand je suis rentrée, j’avais récupéré une certitude, un autre mode de fonctionnement et de ressourcement. Marie D

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